Les besoins de l'enfant versus ses désirs : une clé pour gandir en sécurité.

Besoins et désirs : une nuance essentielle pour une relation saine.

Dans l'accompagnement d'un enfant, tout commence par une question simple :

Est-ce un besoin ou un désir ?

Le besoin est vital au développement de l'enfant :

Ses besoins fondamentaux :

-Se sentir en sécurité physique, affective, émotionnelle,

-Recevoir de l'amour inconditionnel,

-Etre accompagné avec constance,

-Avoir des repères stables,

-Explorer le monde à son rythme,

-Etre vu, entendu, reconnu, soutenu, compris.

-Pouvoir satisfaire ses besoins biologiques de base.

Ces besoins sont non négociables.

Ils structurent la construction de l'identité, de l'estime de soi, du rapport à l'autre et au monde. Les besoins, vitaux, construisent la base de sa sécurité intérieure. Ce sont des fondations. Ignorées, elles créent des blessures profondes.

A l'inverse, les désirs de l'enfant sont souvent immédiats, impulsifs et non essentiels :

-vouloir manger sans faim physiologique (sucrerie, biscuits, chips).

-vouloir acheter quelque chose dans un magasin (poussé par la surstimulation marketing).

-vouloir regarder la télé (par ennui comme pa plaisir).

-vouloir que l'on dise oui à tout... (pour copier les adultes, ses référents qui pour lui ont l'air de faire tout ce qu'ils veulent).

Ces élans sont normaux mais ne sont pas vitaux.

Les désirs expriment l'envie, l'émotion, l'instant.

Les désirs ne sont pas mauvais, mais ils ne doivent pas être confondus avec les besoins.

Un enfant frustré dans un désir n'est pas un enfant abandonné ou maltraité.

Mais un enfant privé de ses besoins essentiels développe des carences affectives et des insécurités profondes. On peut ici parler de négligences et de maltraitance.

L'enjeu pour les adultes est d'apprendre à entendre au-delà de la demande.

Derrière "un caprice", il y a souvent un besoin non exprimé.

Derrière un "non", il peut y avoir l'expression d'un cadre rassurant.

Les "caprices" n'existent pas. L'enfant qui se roule par terre parce qu'il veut quelque chose qu'il n'obtient pas fait une crise de nerfs car il ne comprend pas qu'on ne lui accorde pas ce qu'il veut. Le problème, c'est qu'il a encore peu de moyens pour exprimer la tempête émotionnelle qu'il ressent.

C'est aux parents de comprendre les besoins de l'enfant et de l'aider à gérer la frustration de ne pouvoir assouvir certains désirs.

Le rôle du parent est de reconnaître les besoins de l'enfant et de les honorer avec constance.

Offrir des repères, poser des limites claires, ce n'est pas fustrer l'enfant.

C'est l'aider à grandir en confiance, à différencier l'essentiel du superflu, et à se structurer intérieurement.

Un enfant comblé dans ses besoins peut traverser la frustration de ses désirs avec confiance.

Et c'est là que l'on construit un adulte solide, libre et en paix.

Accompagner un enfant, c'est savoir l'écouter... Et aussi savoir l'orienter.

Et vous comment avez-vous été construits?

Et quelle constuction proposez-vous à vos enfants?

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